TRAVERSEE / 2012
Dans Traversée, le spectateur est invité, de manière physique et métaphorique, à éprouver la notion de passage,
ou encore de glissement d’un espace-temps à un autre, d’un état psychique à un autre.
Traversée vers le monde de l’entre-deux...
Il est question de perte, de renoncement mais aussi d’espoir, d’envol.
Le vide y est très prégnant. Est-il une invitation ? S’agit-il d’une quête identitaire ou du vertige existentiel de l’homme,
qui essaie d’apprivoiser ses peurs ?
MANEGE / 2012
Les ruptures de sons, de silences, les voix d'enfants, la musique enfin mettent en place, par touches légères,
différentes étapes du souvenir.
Doudou perdu, abandonné, manège fermé.
Deuil d'une enfance à la fois si proche et qui déjà échappe.
La petite fille s'ennuie, elle rêve.
SUSPENS / 2013
Tout au long de la vidéo, des raccords de réalités disjointes et d'éléments anachroniques,
hétérogènes, apparaissent, se mêlent et finissent par créer une tension, induisant une confusion sur le statut des images.
La lecture en est perturbée et peu à peu laisse place à un sentiment d'étouffement, à une "intranquillité".
Premier plan, une jeune fille apparaît sur fond de paysage de bord de mer.
Présente, absente.
Fragilité d'un monde tout en interrogations, en étonnements, en devenir.
Elle regarde le spectateur droit dans les yeux puis brusquement se détourne, comme importunée. Ou déçue.
Vers quels infinis s'envolent ses pensées ?
Tout au long de la vidéo, des raccords de réalités disjointes et d'éléments anachroniques,
hétérogènes, apparaissent, se mêlent et finissent par créer une tension, induisant une confusion sur le statut des images.
La lecture en est perturbée et peu à peu laisse place à un sentiment d'étouffement, à une "intranquillité".
Premier plan, une jeune fille apparaît sur fond de paysage de bord de mer.
Présente, absente.
Fragilité d'un monde tout en interrogations, en étonnements, en devenir.
Elle regarde le spectateur droit dans les yeux puis brusquement se détourne, comme importunée. Ou déçue.
Vers quels infinis s'envolent ses pensées ?
FOLLET / 2013
C’est une vision essentiellement onirique, un travail sur la mémoire et les sensations.
D’entrée de jeu, l’opposition du noir et du blanc, du sordide et de la pureté crée une tension.
Tout au long de la vidéo, une présence spectrale, inquiétante, virevoltante, contamine chaque séquence,
brouille les repères des lieux survolés et en révèle la dimension mentale et imaginaire.
Cette expérience perceptive joue avec l’idée de la représentation. Il se dessine ainsi une suite
de moments assemblés qui remettent en question l‘idée de narration et proposent
une forme de soulagement à un malaise indéfinissable.
L'ESCALIER / 2012
Tout se passe en haut d’un escalier.
Nous sommes dans la tête d’une jeune fille. Elle ne bouge pas. Seul son souvenir l’entraîne.
Présent et passé se mêlent, se tressent, se confondent. Petit à petit, le puzzle prend forme.
Par touches impressionnistes, le temps avance, recule, révèle.
Cette expérimentation invoque ici une mémoire séquencée dont la fragmentation permet à la fois une lecture globale
et la perception d'une multitude de sensations.
ANIMALANIM / 2013
La réalité d'un lieu (zoo) est englobée par une réalité psychique (solitude) entraînant des altérations
de l'espace et du temps.
Les pas chassés de la danseuse, mêlés aux échasses des dromadaires et des flamands roses, se confrontent aux corps de bois du baby-foot.
Ces séquences hétérogènes tressent et détressent un parcours mental qui dévoile peu à peu une forme de confusion propice aux questionnements, aux souvenirs et aux doutes.
Glissements de sens, échos, répétitions d'images et de sons rythment la perception et amènent un sentiment quasi hypnotique.
L'animal, la danseuse semblent aux prises des mêmes tourments.
La réalité d'un lieu (zoo) est englobée par une réalité psychique (solitude) entraînant des altérations
de l'espace et du temps.
Les pas chassés de la danseuse, mêlés aux échasses des dromadaires et des flamands roses, se confrontent aux corps de bois du baby-foot.
Ces séquences hétérogènes tressent et détressent un parcours mental qui dévoile peu à peu une forme de confusion propice aux questionnements, aux souvenirs et aux doutes.
Glissements de sens, échos, répétitions d'images et de sons rythment la perception et amènent un sentiment quasi hypnotique.
L'animal, la danseuse semblent aux prises des mêmes tourments.
TUTU / 2012
Les images sont floues, la musique est altérée. Comme venues d'une autre époque, ou troublées par le souvenir
maintenant imprécis de celui qui se rappelle.
Les danseuses en tutu et les garçons en costume évoluent, légers, gracieux, sur une musique de Gershwin.
Ginger Rogers et Fred Astaire ne viendront pas ce soir.
Et toi, tu ne seras pas de la fête non plus.
C'est le spectacle de fin d'année au conservatoire. As-tu été puni ? Es-tu tombé malade ?
La voix silencieuse ressasse, ressasse. Brusquement est interrompue.