Je m'interroge essentiellement sur l'humain et plus précisément sur la construction identitaire, le glissement d'un état vers un autre.
Mes thématiques sont propres à l'adolescence et aux périodes charnières de l'existence. Elles évoquent souvent la sexualité, le désir (ou le refus) de maternité, l'étouffement, le deuil et plus globalement, la condition féminine.
Je questionne ces thèmes par le biais des différents médiums que sont : la peinture, le dessin, la photographie, la photo-sculpture, le photo-montage et aussi
et la vidéo.
Cette réflexion m’a amenée à concevoir des images qui s'articulent autour du morcellement, de l’effacement, de l’enfermement.
L’image de soi, de l’autre, de l’objet ou bien encore du paysage devient alors instable, floue, diluée, fragmentée.
Pour représenter ces états d’incertitude, je re-photographie parfois certaines de mes photos à travers une boîte à réflexion que j’ai élaborée puis construite,
ou bien encore à travers d'autres prismes. Le visuel obtenu est alors distancé, comme nimbé du flou du souvenir.
Je photographie aussi des paysages à travers cette même boîte que j'amène dans mes voyages. Une partie, voire la totalité des images apparaît inversée.
Certaines zones se troublent tandis que d'autres demeurent précises, d'autres encore paraissent à l'endroit.
J'obtiens ainsi une vue fragmentée et partielle.
Je reconstruis le paysage réel à partir de mon architecture personnelle, provoquant une perte de repère et une sensation d'irréalité.
Pour être au plus près du ressenti que certaines images induisent et pour matérialiser idées et sensations, j’ai aussi réfléchi à leur mise en espace et ainsi conçu
des objets (photo-sculptures et photo-montages).
Le spectateur alors se baisse, ajuste sa perception, tourne autour de l'objet, reconstitue l'image.
Mes thématiques sont propres à l'adolescence et aux périodes charnières de l'existence. Elles évoquent souvent la sexualité, le désir (ou le refus) de maternité, l'étouffement, le deuil et plus globalement, la condition féminine.
Je questionne ces thèmes par le biais des différents médiums que sont : la peinture, le dessin, la photographie, la photo-sculpture, le photo-montage et aussi
et la vidéo.
Cette réflexion m’a amenée à concevoir des images qui s'articulent autour du morcellement, de l’effacement, de l’enfermement.
L’image de soi, de l’autre, de l’objet ou bien encore du paysage devient alors instable, floue, diluée, fragmentée.
Pour représenter ces états d’incertitude, je re-photographie parfois certaines de mes photos à travers une boîte à réflexion que j’ai élaborée puis construite,
ou bien encore à travers d'autres prismes. Le visuel obtenu est alors distancé, comme nimbé du flou du souvenir.
Je photographie aussi des paysages à travers cette même boîte que j'amène dans mes voyages. Une partie, voire la totalité des images apparaît inversée.
Certaines zones se troublent tandis que d'autres demeurent précises, d'autres encore paraissent à l'endroit.
J'obtiens ainsi une vue fragmentée et partielle.
Je reconstruis le paysage réel à partir de mon architecture personnelle, provoquant une perte de repère et une sensation d'irréalité.
Pour être au plus près du ressenti que certaines images induisent et pour matérialiser idées et sensations, j’ai aussi réfléchi à leur mise en espace et ainsi conçu
des objets (photo-sculptures et photo-montages).
Le spectateur alors se baisse, ajuste sa perception, tourne autour de l'objet, reconstitue l'image.
My work is built around the questioning of reality, of the identity, of what is an image, on the manner of perceiving the other, of what one gives to perceive of the other
and of oneself.
I wonder mainly about the human one (even when the subject is a landscape) and more precisely on identity construction, sliding from one state to another, which generally causes a loss of landmarks.
I question these topics by the means as of various mediums which are: photography, photo-sculpture, photo-montage but also painting, drawing and video.
This reflection led me to conceive images which are articulated around the division, around obliteration, around seclusion.
The image of oneself, other, object or even of the landscape, becomes then unstable, blurred, diluted, fragmented.
To represent these states of uncertainty, I re-photography sometimes some of my photographs through a box with reflection that I designed out then built, or even
through other prisms.
The visual one obtained then is outdistanced, as aureoled of the blur of the memory.
I also photograph landscapes through this same box which I bring in my travel. A part, even the totality of the images, appears reversed. Certain zones are disturbed
while others remain precise, others still appear with place.
I obtain a fragmented and partial sight thus.
I rebuild the real landscape starting from my personal architecture, causing a loss of points of reference and a feeling unreality.
To be closest to felt that certain images induce and to materialize ideas and feelings, I also thought of their setting in space and designed objects (photo-sculptures
and photo-montages).
The spectator then bends down, adjusts his perception, turns around object, reconstitutes the image.